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Spécialité de la graphologie, la graphothérapie est une thérapie fondée sur la rééducation de l’écriture (on parle ici uniquement de la transcription de la parole sous forme de symboles graphiques).
Le trouble le plus sévère est la dysgraphie.
Cette dernière peut être qualitative (l’écriture se trouve alors difficile à lire ou maladroite), ou quantitative (le geste devient trop lent, même en cas de parfaite lisibilité), ou cumuler les deux difficultés.
Les douleurs et la fatigue générées par l’écriture en sont des signes.
Un des effets non négligeables induit par ses difficultés est la perte de confiance en soi , voire la dévalorisation .
En effet, la personne concernée ressent la différence de qualité/quantité produite par rapport aux autres ou s’entend fréquemment dire qu’elle ne s’applique pas assez, alors même qu’elle fournit d’énormes efforts pour tenter de s’améliorer.
La graphothérapie vise ainsi à aider toute personne, adulte, adolescent ou enfant, qui se sent gênée lors des productions manuscrites.
Quelles peuvent-être les diverses origines de ces troubles ?
Quelle visée à long terme ?
Le but final de la graphothérapie est de redonner à la personne le plaisir d’écrire et de trouver un geste efficace qui garantisse la lisibilité, une vitesse suffisante (mais pas excessive) et sans douleur afin de produire une écriture dans laquelle elle se reconnaîtra.
Comment une séance de remédiation se déroule-t-elle ?
Vu la diversité des causes éventuelles (qui peuvent d’ailleurs être cumulées), une séance de « rééducation » est adaptée à chaque personne.
Elle ne porte pas uniquement sur des exercices d’écriture mais s’appuie également sur la relaxation, la détente du geste d’écriture, la motricité globale, la motricité fine, les jeux de manipulation , de concentration, de mémoire .
Enfin le travail sur l’écriture à proprement parler est réalisé via des gestes pré-graphiques et graphiques.
Pour les plus grands, la remédiation inclut l’amélioration de la copie de texte tableau/ feuille et copie/feuille.
Julian DE AJURRIAGUERRA : « l’écriture de l’enfant » Tommes 1 et 2.
Robert OLIVAUX : « pédagogie de l’écriture et graphothérapie ».
Chantal THOULON-PAGE et Florence de MONTESQUIEU : « la rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent. Pratique de la graphothérapie ».
Agnès DAUBRICOURT : « Jeux d’éveil à l’écriture : 130 activités préparatoires à partir de 2 ans ».
Elise HARWAL : « 100 idées pour accompagner les enfants dysgraphiques »
Le bilan graphomoteur permet de dresser un « état des lieux » des difficultés et des réussites de l’enfant, de l’adolescent ou de l’adulte face à l’écriture.
Le bilan dure environ 1h30 et se déroule en 2 temps:
• Une première étape d’échanges avec les parents afin de faire un point sur les circonstances qui ont précédé les troubles de l’écriture, sur les bilans déjà effectués. On retrace ainsi l’histoire de l’enfant ou du jeune.
• Puis une 2ème étape avec l’enfant ou le jeune qui consiste en un examen de la motricité globale, l’observation de la motricité fine, un test de vitesse,un examen de l’écriture et la détection d’une éventuelle dysgraphie.
A l’issue de ce bilan un rendez vous sera fixé afin de transmettre les conclusions et de proposer une éventuelle rééducation.
Une écriture douloureuse provient probablement d’une mauvaise prise de crayon et de crispations dues à une mauvaise posture
Une écriture illisible est certainement la conséquence d’un mauvais rythme et/ou de mauvaise forme des lettres. Lors de la remédiation, nous travaillons la vitesse et le bon tracé des lettres.
La maladresse d’une écriture est généralement lié à une motricité fine défaillante que nous travaillons au travers de petits jeux.
On peut intervenir à tout âge sur une remédiation de l’écriture en prenant de meilleures habitudes.
Selon les difficultés, cette réeducation peut demander entre 3 et 20 séances. L’idéal est de travailler quotidiennement entre chaque rendez-vous.
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